Des revenus modestes
Avec son poste en CDI, Marc perçoit un salaire net mensuel de 1 650 euros, légèrement au-dessus du SMIC. Il bénéficie d’une prime de nuit et de quelques heures supplémentaires, ce qui lui permet d’atteindre parfois 1 800 euros.
Cependant, dans une ville comme Lyon, où le coût de la vie ne cesse d’augmenter, chaque euro compte.
Un budget serré
Marc vit seul dans un studio de 25 m², pour lequel il paie 600 euros de loyer. Ses principales dépenses se répartissent ainsi :
- Loyer + charges : 650 euros
- Alimentation : 300 euros
- Transports (carburant ou abonnement TCL) : 80 euros
- Factures (électricité, téléphone, internet) : 120 euros
- Assurance (logement, santé, voiture) : 90 euros
- Loisirs et sorties : 100 euros
- Épargne : environ 50 à 100 euros par mois
À la fin du mois, il lui reste rarement plus de 100 euros de marge. « Il suffit d’une grosse dépense imprévue, comme une panne de voiture, et c’est compliqué », explique-t-il.
Des sacrifices et des solutions
Pour boucler son budget, Marc évite les restaurants, surveille ses dépenses en supermarché et privilégie le covoiturage pour limiter ses frais de déplacement. « Heureusement, j’ai la chance de ramener parfois du pain et des viennoiseries, ça aide sur les courses ! »
Il envisage aussi de prendre quelques missions en extra les week-ends pour arrondir ses fins de mois. Malgré tout, il garde espoir. « Je rêve d’ouvrir ma propre boulangerie un jour. Il faut juste être patient et économiser petit à petit. »
Un équilibre fragile
L’histoire de Marc illustre le quotidien de nombreux ouvriers boulangers : un métier passionnant mais souvent mal rémunéré. Entre amour du métier et contraintes budgétaires, il jongle au mieux pour vivre dignement.